Le surbooking, la surréservation et le refus d’embarquement : Ce qu’il faut savoir

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Le surbooking, également connu sous le nom de surréservation, fait référence à une pratique courante dans l’industrie du transport, en particulier dans le secteur aérien. Cette situation survient lorsqu’une compagnie aérienne vend plus de billets que le nombre de places disponibles à bord d’un vol. L’idée derrière le surbooking est de compenser les passagers qui ne se présentent pas ou annulent leur réservation, afin d’optimiser le taux d’occupation de l’avion.

Cependant, le surbooking peut entraîner des situations où le nombre de passagers se présentant à l’embarquement dépasse le nombre de sièges disponibles. Dans de tels cas, la compagnie aérienne peut être contrainte de refuser l’embarquement à certains passagers, ce qui est appelé le refus d’embarquement.

Le refus d’embarquement

Le refus d’embarquement peut être volontaire ou involontaire.

Dans le premier cas, la compagnie aérienne propose généralement des incitations financières ou des avantages tels que des bons de voyage pour encourager les volontaires à renoncer à leur place sur le vol surréservé.

Ce procédé leur permet de réorganiser leurs plans de voyage tout en minimisant les désagréments.

Etant donné que tout ne se passe pas comme on le veut, certains passagers se voient refuser l’accès au bord du vol sans leur consentement. Appelé le refus d’embarquement d’embarquement involontaire, il survient lorsque la compagnie aérienne fait une mauvaise estimation du nombre de passagers qui va se présenter lors de l’embarquement.


En 2017, l’affaire United Airlines a attiré l’attention du public sur les pratiques de surbooking. Dans cet incident, un passager a été violemment expulsé d’un vol surbooké après avoir refusé de céder sa place à un membre d’équipage. Cette situation a déclenché une vague de critiques contre la politique de surbooking des compagnies aériennes, qui a
été considérée comme abusive et injuste envers les passagers.

Lire aussi :   Les droits des passagers aériens victimes de surbooking


Depuis lors, certaines compagnies aériennes ont ajusté leurs politiques de surbooking, en limitant le nombre de passagers surbookés ou en offrant des compensations plus généreuses pour les passagers concernés.

Toutefois, il reste encore beaucoup de travail à faire pour améliorer la situation et garantir que les passagers ne soient pas pénalisés pour les erreurs des compagnies aériennes.

Comment éviter le surbooking en tant que passager ?

En tant que passager, voici quelques conseils pour minimiser les risques de faire face au surbooking et au refus d’embarquement.

1. Réservez votre vol à l’avance

Plus vous réservez tôt, moins il y a de chances que vous soyez affecté par le surbooking. Les compagnies aériennes ont tendance à surréserver les vols dans les dernières semaines ou les derniers jours avant le départ. En réservant tôt, vous augmentez vos chances d’obtenir une place confirmée.

2. Confirmez votre vol

Quelques jours avant votre départ, confirmez votre vol auprès de la compagnie aérienne. Des changements d’horaires ou de porte d’embarquement peuvent survenir, et il est préférable d’en être informé à l’avance.

3. Enregistrez-vous en ligne

Lorsque cela est possible, effectuez votre enregistrement en ligne à l’avance. En vous enregistrant tôt, vous indiquez à la compagnie aérienne que vous avez l’intention de prendre le vol et réduisez les risques d’être involontairement exclu en cas de surbooking.

4. Arrivez à l’aéroport tôt

Arriver à l’aéroport avec une marge de temps suffisante avant le départ prévu vous donne plus de chances d’obtenir une place à bord du vol. Les compagnies aériennes donnent généralement la priorité aux passagers qui se présentent tôt en cas de surbooking.

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Ces différentes conseils vous permet de minimiser le risque d’une surréservation.

Par ailleurs, si malgré ces différentes préventions, vous êtes confronté à un vol surbooké, faites-nous appel pour constituer votre dossier d’indemnisation.